jeudi 4 novembre 2010

Le silence

Le silence
A propos du silence.
Le silence est un bruit fascinant qui façonne nos émotions selon son intensité.
Le silence me fascine car il est langage. Dans un monde hyper
mondialisé en pleine crise économique ou plutôt en questionnement
sur un système  essentiellement basé sur l'argent et non l'humain. Le

silence y prend toute son importance. L'Homme s'est perdu dans un
monde qu'il voulait à son image.Il a oublié de prendre en compte
qu'il n'était pas le seul à vivre sur cette terre. Il a tout simplement perdu la capacité d'observation de son environnement.
Ce savoir, aquis au cours des siècles sera difficile à  retrouver mais pas
impossible.
Le silence rentre dans cette nécessité d'observation.
Il est le lien entre le langage des choses et des êtres. Il est selon moi
une vision d'une autre mondialisation cohérente avec les éléments
naturels, compréhensible de tous et surtout  échangeable par tous.

©Herve Mathilde



mercredi 3 novembre 2010

Consomer moins pour vivre mieux...





Olivier Devaux et Haeli Goertzen, 40 et 33 ans Agriculteurs, pacsés, deux enfants Revenus : 1 000 euros/mois
Elle est née au Canada, dans la région de Toronto. Après un master d'économie politique, elle devient assistante de recherche. Déçue par son métier et passionnée par la France, elle s'y rend en faisant du woofing (1) dans un vignoble. Plus tard, elle passera son Capes pour enseigner l'anglais.
Il est né à Châtellerault. Son premier métier est marin pêcheur en Normandie, puis en Irlande. Un soir, dans un pub hollandais, il explique à un inconnu qu'il rejette les langoustes à la mer lorsqu'elles ont des œufs. Son interlocuteur est membre de Greenpeace et le fait rentrer au sein de l'association écologique comme marin au long cours.
Sa première mission a lieu à Mururoa, où les Français effectuent des essais nucléaires. Mais sa vraie passion est la terre (« J'aime regarder pousser les arbres », dit-il). Avec ses maigres économies, il achète 7 000 m2 dans la forêt périgourdine de la Double, dans la commune d'Eygurande-et-Gardedeuil, et se lance dans l'agriculture biologique.
Un ordinateur et un lave-linge
Haeli Goertzen et Olivier Devaux se sont rencontrés là, dans ce coin de Dordogne encore sauvage et peu prisé des touristes. Après la naissance des enfants, elle a arrêté d'enseigner.
La petite famille vit actuellement dans une cabane d'apparence très rustique mais qui, finalement, s'avère très confortable. Chauffée au bois, alimentée en électricité par des panneaux photovoltaïques, il ne fait jamais froid à l'intérieur et, l'été, la grande terrasse couverte sert de principal lieu de vie.
« Nous avons même un ordinateur et une machine à laver », remarque Olivier Devaux, comme s'il s'agissait d'un luxe absolu. « Nous ne sommes pas décroissants, ajoute-t-il. Mais nous constatons que lorsqu'on consomme moins, la qualité de la vie s'améliore. Le désir de matériel est moins fort et on tisse des liens sociaux plus riches. »
Dans ce lieu isolé, la vie est en effet beaucoup plus bouillonnante qu'on ne l'imagine. « Nous avons beaucoup de gens et d'amis qui passent, confie Haeli. Nous les accueillons de notre mieux pour que ce soit un endroit vivant. »
Même les voisins qui, au début, lorsqu'ils dormaient sous un tipi, les prenaient pour des hippies et des marginaux, viennent maintenant frapper à leur porte. « L'intégration s'est faite le jour où j'ai produit mes premiers légumes », se rappelle Olivier.
Les relations avec les autres servent aussi économiquement. On échange les légumes contre du lait ou du bois pour bâtir la maison. Car le grand projet du couple est cette demeure, commencée il y a trois ans mais qui se limite aujourd'hui à une grande carcasse en bois. Olivier entend la construire entièrement de ses propres mains. « Mais pour ça, il faut du temps. Au début, on n'avait pas de sous et du temps. Maintenant, on a un peu de sous, mais moins de temps. La prochaine étape, c'est la couverture puis la paille et le crépi pour les murs. »
« Ce qu'on gagne suffit »
Cela prendra sans doute trois ans de plus, mais Haeli et Olivier ne sont pas pressés. « Ce qu'on gagne suffit à répondre à nos besoins, estime la jeune femme. Mais on ne peut pas investir. Nous devons être patients et essayer de faire le maximum avec le minimum. Mais ça en vaut la peine. J'ai connu la vie en ville. Je ne pourrais plus. Je trouve incroyable qu'on puisse dépenser la moitié de son salaire dans un loyer, juste pour avoir un toit au-dessus de la tête. »
Le toit que va construire Olivier ne coûtera pratiquement rien. Pas question, en tout cas, d'emprunter à la banque. « Pour quoi faire ? interroge-t-il. Nous sommes dans une société où tout est là. Il suffit de le chercher. Les fenêtres, je les ai récupérées dans une vieille bâtisse. Le propriétaire en mettait des neuves. Il m'a donné les anciennes. »
Il y en a 18. Il ne les utilisera pas toutes, mais cela lui permettra de faire du double vitrage. Il ne sait pas quand, car les légumes passent avant. « C'est notre principale source de revenus, mais c'est aussi une passion, poursuit Olivier. Le but, c'est de produire de la qualité en nourrissant les gens sans les empoisonner. C'est aussi de les surprendre avec les goûts et les couleurs. Mais pas question, là non plus, de vivre en autarcie. Nous faisons partie d'Agrobio Périgord (2). Tout le monde n'a pas forcément la même démarche, mais cela ne nous empêche pas de nous entraider. L'échange est primordial. »
Le refus de l'isolement est une constante chez ce couple qui, malgré un mode de vie peu commun, refuse de se situer en marge de la société.
Un panier de roses
Sa production est distribuée dans deux Amap et, récemment, la Communauté de communes l'a sollicité pour qu'il fournisse des légumes à la cantine. Elle s'est même engagée à louer 3 hectares de terres, car la ferme n'a pas une superficie suffisante pour faire face à la demande.
« Mais ce n'est pas un problème, assure Olivier. Les terres, ça se prête ou ça se loue. Pour faire, il n'est pas nécessaire de posséder. Le jour où je me suis installé sur mes 7 000 m2, je me suis dit que j'étais riche, que je me posais dans un panier de roses. »
Depuis, Haeli et Olivier cultivent leur jardin à la recherche d'une sobre harmonie.
(1) Participation aux travaux et à la vie de la ferme en échange de la nourriture et de l'hébergement. (2) Association départementale de développement de l'agriculture biologique.

mardi 29 décembre 2009

La douce dictature de la transparence




Si l’on s’énerve en militant c’est nous qui avons un problème, pas la société... Si l’on ne souhaite pas mettre à nue sa vie privée c’est qu’on a quelque chose à se reprocher ou que l’on est paranoïaque, pas que l’on souhaite garder d’autres pieds pour conserver son équilibre... L’époque est à la " psychologie du dimanche " - presse marchande et émissions télés reflètent et alimentent cet état d’esprit qui consiste à vouloir analyser les comportements humains, surtout celui de nos prochains et pas le nôtre quand même.



Voilà un coup de gueule pour paraître rebelle, mais très calme quand même, pas le choix sinon c’est le divan...

Les émissions TV et les revues à plus fort tirage sont celles qui proposent des pages pour parler des problèmes personnels, des relations à autrui... Dans une émission comme " Loft Story ", on voyait ainsi les djeunes analyser le pourquoi des réactions des autres cobayes, chacun à tour de rôles, créant ainsi un " effet larsen " insoutenable sur des actes banals de cohabitation entre djeunes pêchés dans les marécages du juste milieu. Succès. Les plus grosses augmentations de vente 2001 et 2002 en presse ont été pour la revue Psychologie (250 000 exemplaires vendus par mois). Ce magazine, désormais le numéro deux de la presse dite " féminine ", peut passer au prime abord pour un catalogue publicitaire mais au second feuilletage on arrive à trouver de courts articles dont certains expliquaient récemment les raisons des révoltes militantes : mal-être, refus de l’autorité, paranoïa, etc. Le tout avec un professionnalisme irréprochable, type gentil collabo. Damned, ils nous ont cernés, rendons-nous... Cet engouement pour la psychologie, la volonté de se connaître et de deviner les mobiles d’autrui se retrouve également dans le vocabulaire, par exemple avec l’emploi à tort et à travers de termes liés à la " folie " pour désigner les comportements qui ne sont pas assez " tranquilles " : des mots comme " parano ", " schyzo ", " névrosé-e " sont employés à tout bout de champ, sans trop savoir de quoi on parle, et en toute occasion, à tel point qu’on est tous le parano ou fada de quelqu’un.

Le mieux est de rester amorphe et " tranquille ", comme disait un camarade du Loft, au moins on se fond dans le décor. Souriez vous êtes aliénés...


Dis moi qui je suis... car je l’ignore...


Il y aurait donc un repli sur son nombril ou celui du voisin. Mais que faire d’autre madame le docteur ? L’hypertrophie apparente de l’individualisme cache finalement la difficulté qu’on rencontre à se projeter dans le futur, qui apparaît à beaucoup pas forcément noir mais très flou et incertain, une source d’inquiétude que les révoltes populaires seraient incapables de tarir. La perception de la faillite du politique, qui serait incapable de transformer la réalité, pousserait les personnes à surinvestir leurs affects dans des valeurs refuges - le cercle intime, amical, professionnel et bien sûr son nombril (ou " moi "). Finalement, vouloir connaître les motivations de ses proches relève de l’intérêt qu’on leur porte, le contraire de l’amour n’étant pas tant la haine que l’indifférence à autrui. Que d’heures passées pour une large part de la jeunesse au portable, sur les " chats " et autres textos, à jouer au chat et à la souris sentimentaux ou amicaux. Chercher à mieux se connaître peut aussi pallier le manque de reflet social des institutions, des représentations pour le moins brouillées. La seule qui tienne le coup c’est l’identité travail mais celle-ci unidimentionnalise l’individu, la plupart des emplois étant trop pauvres en polyvalence, en panel de compétences à apporter, pour que chaque nombril (ou " moi "), forcément complexe, puisse y trouver son compte au fil des années (d’où aussi la souffrance au travail).

L’idéologie de la fin de l’histoire a porté ses fruits amers - pour l’immense majorité de la population le capitalisme, système aliénant, apparaît indépassable. Ce manque d’actions pour modifier notre présent et notre futur, ce rejet de la politique qui témoigne aussi d’un gros poil dans la main et d’un désir de ne pas se mouiller (faut arrêter de se mentir aussi...) accentuent aussi le repli sur soi.


Tout savoir sur rien 


L’autre aspect de la douce dictature de la transparence consiste aussi à tout savoir, tout connaître pour être à la pointe de son groupe social favori. L’information est le mot clé des réussites en la matière. On ne peut plus se contenter de voir un match de foot ; pour épater (ou gonfler) ses collègues, il faut l’analyser du début jusqu’à la fin (ou avoir lu L’Équipe) ; les émission TV proposent de voir leurs coulisses et toute une presse dédiée aux " écuries " de Star académie ; les fameux sondages ; etc.

L’information arrive déjà filtrée, raccourcie, digérée par les autres maillons de la chaîne informative (journalistes, rumeurs en tout genre). Le rythme de travail de la presse en général, qu’elle soit audiovisuelle ou écrite, est tel que la culture de l’à peu près et la pioche dans les infos déjà existantes est quasi-obligatoire pour tenir le rythme. D’où le manque de profondeur et de liens avec des situations passées que l’on ressent souvent en recevant une information, c’est moins de " l’incompétence " de la part des journalistes qu’une adaptation obligée au rythme frénétique du capitalisme. Le " savoir " que l’on reçoit est ainsi très fragmenté. Cette transparence-là biaise la réalité.

Cette capacité de transparence que possède désormais le quatrième pouvoir, les médias, sert aussi à vendre ; et pour faire du pognon il faut s’adresser aux instincts les plus bas - le voyeurisme, les pulsions de mort - et non pas à l’intellect. Ainsi les étasuniens ont-ils tout su de l’affaire Clinton / Monica, moins de sa politique étrangère - " chiante comme la mort ", forcément... Les médias se sont penchés sur le " phénomène Larzac " et les échanges d’insultes qui ont suivi de la part des partis de gauche et de droite contre les altermondialistes ; par contre, ils ne se sont pas interrogés sur le fait que ces mêmes partis, si sérieux et responsables, n’ont strictement rien à dire, à penser ou à faire contre l’AGCS (Accord général du commerce des services) ou le sommet de Cancùn, qui se déroulaient pourtant après leur université d’été.

Finalement, on peut tout savoir... sur pas grand-chose. Rendre ce monde transparent - dans ses grandes courbes - c’est en analyser ses rouages organisationnels et ses ressorts collectifs ; ce qui demande une rupture avec la frénésie de l’info précuite, la dissociation avec le leurre de l’opinion générale... Il est difficile de dégager sa propre perception de la réalité, de se situer individuellement par rapport à elle, si on a le crâne bourré par les " références télés ", les mass médias. Voir par exemple comment les médias ont servi d’outils pour fabriquer l’idéologie sécuritaire ces dernières années, et propulser plus haut Sarkozy dans le squattage idéologique...


L’opacité comme liberté de création


La transparence touche aussi les domaines de la création commerciale en termes artistiques. Ainsi à Hollywood les grosses productions cinématographiques sont obligées de soumettre aux " fans " les avancées des scénarios ; des " profilers " se chargeant par la suite d’analyser les échantillons de réponses et de les soumettre aux scénaristes qui devront revoir leur copie. L’exemple le plus caricatural est un affreux navet de la série Star Wars, La Menace Fantôme, ou pour plaire à tout le monde (et donc à personne) les scénaristes et le réalisateur ont alterné des scènes de combats, sentimentales, une scène sous marine, une course de char, une bataille finale, le tout cousu de fil blanc. Le parfait produit calculé au millimètre près, sans dramaturgie et sans passion ; sauf que les spectateurs n’ont pas apprécié d’être pris pour des cons et ont un peu boudé le film malgré les matraquages publicitaires. Plus globalement, toute l’industrie du disque, du film, de la bande dessinée et du livre sont touchées par cette formidable envie de formatage pour vendre plus et mieux, ou pour toucher au maximum une clientèle ciblée. Aux États-Unis, des écoles privées, financées par les gros éditeurs comme Scribner ou Vicking, apprennent à devenir un écrivain à succès. Plusieurs ficelles existent : le héros de l’histoire doit être un " Américain moyen " pouvant toucher le public visé (effet d’identification), le plan de l’histoire doit être segmentarisé et chaque segment doit proposer un ingrédient-clé susceptible d’accrocher le lecteur : ainsi s’alternent des scènes d’angoisse, d’amour, de suspense, de violence, de grosses difficultés pour le héros puis du triomphe improbable, ad nauseam. Le tout savamment dosé, enchaîné, orchestré, relu par l’éditeur... Enfin, il faut respecter certains carcans idéologiques : dans ces écoles-là, on apprend aussi qu’il ne faut pas se servir de syndicalistes, militants politiques comme héros ou personnages, pour ne pas froisser les susceptibilités. Les best-sellers américains reflètent un degré zéro du politique, vous n’en trouverez pas dans les pages des Tom Clancy, Stephen King etc.

En France, les écrivains sont moins plongés dans cette bouillabaisse, le thème du livre fera office d’argument commercial. Par contre, les scénaristes doivent eux aussi tenir compte du goût du public : plus de violence, plus de sentimentalisme et surtout un rythme soutenu, faut que ça soit rapide quitte à aller nulle part. Finalement le serpent se mord la queue, le spectateur lit, regarde, écoute ce qu’il avait envie de consommer...

Enfin le dernier aspect c’est le rapport au temps : il faut produire vite quitte à bâcler. Le nombre de sorties d’une quelconque série (BD, télé...) permet de combler le vide. Le tout c’est d’occuper au maximum l’espace, peu importe le contenu.

La transparence tue la création car elle empêche la relation intime, dans la frénésie du capitalisme, de l’auteur avec son œuvre. Dans l’économie, on ne crée pas pour exprimer une part de soi mais pour toucher un max de personnes et remplir un peu son compte en banque... Concernant la création, l’expression " faut avoir l’idée qui tue " n’est pas très loin de la vérité...


L’opacité pour nourrir

le politique



Notre degré de liberté, en tant que militants politiques, naît de l’opacité, de cette capacité à ne pas pouvoir être figé par le jugement d’autrui, à ne pas devoir remplir un rôle dans la société du spectacle.

Opacité des personnes : un service des RG se consacre aux récoltes d’informations sur nous. Il s’agit autant d’évaluer, de temps à autres, un peu comme l’on fait des prélèvements d’échantillons dans un labo, les risques criminogènes de nos activités, si elles peuvent déborder ou créer des violences non gérables par l’État (par violence entendre tout ce qui contrarie l’ordre et pas seulement les violences physiques).

Opacités des organisations, des groupes politiques : non pas en interne (il faut de la transparence pour que la démocratie directe puisse fonctionner) mais vis-à-vis de l’extérieur. Notre force naît aussi de notre capacité à créer l’incertitude et plus que nos petits groupes militants, les rapports de luttes des classes se nourrissent de cette opacité. De plus, mettre un maximum de bâtons dans les roues au flicage peut toujours servir... Car on ne sait pas de quoi demain sera fait...

La médiatisation, la transparence peuvent ainsi non pas se porter sur les groupes ou organisations mais sur ce qu’ils produisent comme actions, alternatives ou idées.


Raphaël (lien d'origine http://nopasaran.samizdat.net/article.php3?id_article=833 )

Quand l'art vert combat le gris de la ville...

mardi 15 avril 2008

Lettre écrite au député de Quimper le 4/04/08

Objet: Projet de loi sur les O.G.M.




Monsieur Le Député,


Monsieur, je me permets de vous écrire au sujet du scrutin qui aura lieu Mardi 6 Avril à l'Assemblée Nationale concernant le projet de loi sur les OGM.
Je suis défavorable en tout point à ce projet qui renie le Grenelle de l'Environnement et l'avis de Chercheurs comme celui de monsieur Christian VELOT.
J'espère que votre vote sera défavorable à ce projet de loi.
Comme vous le savez certainement, la coexistence des cultures est impossible!!!
De plus de nombreux doutes subsistent quant à la contamination génétique.
L'Etat Français doit prendre ses responsabilités et écouter ses Citoyens.
L'affaire du sang contaminé n'est pas si lointaine...
L'Etat est bienveillant au sujet de notre santé en nous "responsabilisant" soit disant et en nous disant de ne pas manger trop gras, trop salé, trop sucré, de ne pas fumer...Mais qu'il soit cohérent jusqu'au bout!
S'il se soucie réellement de notre santé, ce projet de loi ne doit et ne peut pas passer!!!

Recevez monsieur Le Député mes salutations distinguées.